Violences et maltraitances au quotidien des accompagnants d’élèves handicapés (AESH)

Profitant des vacances scolaires de Toussaint, l’équipe UNEAVS a souhaité prendre ce temps de recul nécessaire dans l’établissement d’un premier bilan de la rentrée scolaire 2019 des AESH. A partir de constats du terrain, il a été établi l’analyse d’une situation dégradée de leurs conditions de travail, consécutive de la mise en application d’une nouvelle circulaire. Nous n’hésitons plus désormais à évoquer l’apparition d’un vaste mouvement d’extorsion par la contrainte, de chantage à l’emploi, de maltraitances et violences à l’encontre des AESH en poste.

Une nouvelle forme organisationnelle pervertie

La nouvelle forme organisationnelle (PIAL) dont l’objectif reste d’encadrer l’activité des agents AESH est largement associée à ce mouvement hostile. Dans cet environnement, la relation des équipes éducatives avec les agents AESH est affectée et se dégrade inexorablement. Contraints à une plus forte insécurité du travail, les agents AESH en deviennent moins résistants à la pression de leur employeur (rectorat via IA ASH) et moins capables de se défendre face aux traitements injustes et agressifs d’un nouveau type de manager : les pilotes PIAL et coordonnateurs enseignants PIAL.

Deux postures institutionnelles cohabitent pour donner corps à ce mouvement de dégradation des conditions de travail des agents AESH

Il y a la posture autoritaire incluant des « relations dominant-dominé » développée par les pilotes PIAL (chefs d’établissements scolaires ou inspecteur académique désigné) et enseignant coordonnateur PIAL se revendiquant d’autorité fonctionnelle pour mieux en abuser. (Tiquick dit :« Je suis aesh en cdi. 24h semaine mais avec le pial, j’ai déjà 4 élèves en suivi et notre responsable joue avec nous et nos emplois du temps comme avec un tetris. Et lorsqu’on tente de faire remonter des incohérences de suivi, la réponse est : je suis chef c’est moi qui décide. »)

Il y a la posture laissez-faire institutionnelle et l’inaction des ministères (MEN et secrétariat aux handicaps), des autorités académiques (rectorat, DDEN, IA ASH), des chefs d’établissement scolaire et des équipes éducatives contribuant à ce climat de violences et maltraitances généralisées à l’égard des AESH en poste car perçu comme un message d’incitation et d’acceptation par les pilotes PIAL et enseignant coordonnateur PIAL (Vademecum PIAL : « Le PIAL est une organisation collective de la gestion des besoins d’accompagnement des élèves en situation de handicap dans un territoire défini par l’IA-DASEN…Certaines modalités de fonctionnement sont mises en avant…., mais la plus grande souplesse est de mise pour définir l’organisation la plus adaptée et garantir l’atteinte des objectifs au plan académique. »)

De ces acteurs institutionnels se distinguent tout particulièrement ceux que nous n’hésitons pas à qualifier de pervers narcissique (d’après Hirigoyen, 1998).  Chez eux, c’est une aubaine. Les deux postures trouvent leur équilibre car leur permettant de déverser leur haine des « pauvres », de décharger sur l’agent AESH les douleurs qu’ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu’ils refusent de percevoir. Ils « ne font pas exprès » de faire mal, ils font mal parce qu’ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils sont eux-mêmes blessés, par le passé ou par le présent dans des agissements imaginaires autres qu’ils estiment injustes (collègues de travail, organisations institutionnelles, organisations politiques, organisations syndicales, associations handicap, citoyens autres…). Exercer et se maintenir socialement au plus haut du pouvoir institutionnel ou politique reste vital pour eux. A transférer leur propre douleur leur permet tout simplement de réaliser leur objectif de vie :  se valoriser aux dépens d’autrui, de préférence les « pauvres », les AESH et en retirer l’admiration, la reconnaissance auprès de leur propre corps professionnel ou politique de référence et de leur monde social, celui des privilégiés.

Les faits de violences et maltraitances au quotidien des AESH

La mise en application de la nouvelle circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relative au cadre de gestion des personnels AESH à la rentrée scolaire 2019 aura été le détonateur d’un climat généralisé de violences et de maltraitances. Majoritairement, les agents AESH disposent de contrats de travail à temps incomplet, rémunérés sur une base équivalente au SMIC. 90% de 140 000 agents AESH disposent ainsi d’une rémunération mensuelle moyenne de base de 850 € brut (740 € net)

L’extorsion érigée en système de gestion

Elle aura débuté dans chaque académie par une nouvelle vaste entreprise d’extorsion de signature d’avenant au contrat de travail ayant pour finalité de justifier aux employeurs (rectorat via IA DASEN) la suppression de l’indemnité compensatrice CSG accordée aux agents AESH en poste avant le 1er janvier 2018.  Ce serait ainsi près de 30 000 000 € annuel extorqués illégalement sur le dos des agents AESH et pour ces derniers (en moyenne 25 €/mois subtilisés illégalement de leur rémunération).

 L’extorsion sur la rémunération s’est poursuivie à travers les contrats de travail dans l’élaboration de planning temps de travail hebdomadaire :

    • Des temps de service obligatoires consacrés à l’accompagnement de 2,3,4,5…élèvess mais rémunérés moindres (exemple : 20h pour 19h30 fixées par contrat de travail)
    • Des heures supplémentaires de service consacrées à l’accompagnement d’élève lors de sorties scolaires non rémunérées et encore moins de récupération.
    • L’annualisation temps de travail implique que les agents AESH effectuent leur temps de service sur périodes scolaires (36 semaines). Il est imposé désormais que les heures de travail consacrées à des activités préparatoires ou de bilan d’accompagnement d’élèves, réunions et formations s’effectuent sur temps hors scolaire et période non scolaire. Les plannings hebdomadaires temps de travail deviennent variables, objet de modifications incessantes au gré des exigences des chefs d’établissement scolaire, pilotes PIAL, enseignant-coordonnateur PIAL Toute activité complémentaire d’un agent AESH à temps incomplet désireux d’améliorer son quotidien financier et matériel devient impossible.

Cette extorsion trouve son paroxysme dans

    • Des temps de déplacement entre 2, 3, établissements scolaires d’affectation en cours de journée non pris en compte et non rémunérés
    • L’usage contraint pour les déplacements professionnels aux risques et périls de l’agent AESH de leur véhicule personnel (refus de prise en charge de surcoût de la couverture assurance, refus de remboursement des frais de déplacement)

(Boussard dit« Je viens d’être prévenue d’une formation qui a lieu demain de 14h à 16h. J’ai 2 heures de route A/R et ils ne parlent pas de prise en charge financière. Ils ont d’abord présenté ces 2 heures comme une invitation puis ont renvoyé un mail aux directeurs/directrices en leur disant que si nous n’étions pas présents il fallait un justificatif. Ma voiture n’est pas toute jeune, et va me lâcher d’un moment à l’autre. Et si c’est le cas je n’ai pas les moyens d’en racheter une. Est-ce un motif valable pour ne pas y aller ? De plus je n’ai pas eu mon salaire complet, et l’acompte est tombé tard sur mon compte. Je suis ric rac niveau budget ce mois-ci… »

Pour parfaire ce système d’extorsion, il n’est pas hésité à expérimenter le contrôle par pointage des entrées et sorties des agents AESH d’un établissement scolaire (Marie dit « Je suis en poste dans un collège en tant qu’AESH depuis près de 4 ans. La direction a mis en place un système de pointage juste pour nous les AESH …Donc nous devons pointer lorsque nous passons la grille du collège (matin, midi et soir). La direction m’a indiqué que c’était pour savoir où nous sommes à telle heure… »

De même, la rétention illégale ou versement en retard de la rémunération des agents AESH est devenue pratique courante par les employeurs académiques (rectorats via DDEN). Il en résulte pour les agents AESH des difficultés financières auprès de leur banque

 Ce vaste mouvement d’extorsion trouve son corollaire dans le chantage à l’emploi

« Magzamo dit: je tiens à signaler que lorsque j’ai dû aller signer « en urgence » ce contrat j’ai expliqué à la secrétaire de l’établissement pilote PIAL pourquoi je refusais de signe .et parlerai sur les réseaux des conditions de cet avenant et de la pratique employée de l’Education Nationale à nous obliger de signer en urgence, pour nous éviter de réfléchir… (ça c’était mardi 15/10 au soir). Jeudi 16 ma directrice reçoit un mail du directeur du PIAL lui informant que j’avais été désagréable avec la secrétaire et qu’il s’était renseigné en promettant un licenciement si je ne signais pas. »

« Magali dit : AESH CDI depuis 3 ans, dans le 62, on me promet un licenciement si je ne signe pas l’avenant du contrat PIAL. J’ai refusé de signer un contrat peu explicite, concernant les activités connexes et complémentaires. »

 Plus insidieuses, les violences survenant dans le cadre du travail prennent des visages multiples

    • Le harcèlement moral, les agressions verbales, les brimades, les intimidations des agents AESH par des responsables hiérarchiques, des chefs d’établissement scolaire, des collègues de travail (des enseignants !!!!) sont devenues pratiques courantes.
    • Les insultes, les menaces, les agressions psychologiques, les attitudes méprisantes, les transgressions des règles fixées par décret et circulaires se retrouvent parmi des acteurs académiques (rectorat, DDEN, IA ASH, chefs d’établissement scolaires, pilote PIAL, coordonnateur enseignant PIAL, enseignants…), tout particulièrement des personnes au profil pervers narcissique fréquentant les services ou les établissements scolaires.

Comment réagissent les agents AESH ?

Sur la base des témoignages reçues par l’équipe UNEAVS, les agents AESH répondent aux violences et maltraitances d’une manière passive ou active.

La stratégie passive s’illustre essentiellement par « ne rien faire ». C’est une absence de réaction de l’agent AESH s’expliquant par le fait qu’il ne comprend pas ce qui lui arrive, il n’ose pas parler de la situation ou si peu car il ne sait pas comment expliquer les causes de son mal-être, il pense que le comportement de violences et de maltraitances va s’arrêter et vit dans cet espoir d’un avenir meilleur, il a peur d’en parler à son entourage de travail par crainte de représailles, de perdre son emploi…. Cette stratégie passive engendre une perte de confiance et d’estime de soi de l’agent AESH. Il se sent seul et ira peu à peu se mettre à l’écart.

La seconde stratégie est celle de l’action (la réponse active). L’objectif est de s’opposer ouvertement à la personne instigatrice de violences et de maltraitance, d’en informer au besoin l’employeur et de chercher de l’aide auprès des collègues de travail, des organisations syndicales, des collectifs AESH ou des associations comme l’UNEAVS, par exemple. …

Il arrive que l’agent AESH estimant qu’il n’est pas possible d’avoir de l’aide ou que le soutien apporté n’a pas l’effet escompté, il prend la décision de démissionner pour se protéger.

On assiste alors à un 2ème acte de maltraitance : le persécuteur ne voulant pas que sa victime s’échappe de son emprise. En effet, une volonté de démissionner d’un agent AESH entraîne un processus violent en réaction de son employeur (rectorat, via DDEN, via IA ASH) qui n’hésitera à la « punir » en multipliant des actes de maltraitance (absence de réponse, pression verbale, rétention de documents obligatoire fin de travail). L’objectif reste de dissuader l’agent AESH dans sa décision de « démissionner » en lui faisant peur

Comment réagissent les acteurs institutionnels ?

Les acteurs institutionnels répondent aux violences et maltraitances des agents AESH par des stratégies actives et passives.

L’action est une réponse active. Les organisations syndicales, les collectifs ou  associations AESH, des courageux enseignants tentent bien d’alerter, d’interpeler les autorités académiques et ministérielles, recherchent de l’information, développent la communication et proposent des pistes de résistance aux agents AESH…..

Elles se retrouvent face à l’inaction des acteurs ministériels (MEN, secrétariat aux personnes handicapées) et acteurs académiques (rectorat, DDEN, IA ASH) qui ignorent les interpellations, la plainte de l’agent AESH, n’attachent pas d’importance à cette plainte. Leur intervention est inexistante, la sanction est nulle.

Ces stratégies s’expliquent par le fait que les acteurs ministériels (MEN, secrétariat aux personnes handicapées sont dans une posture de déni absurde (type « pourquoi devraient-ils se plaindre ? les AESH ont désormais un statut reconnu avec des CDD de 3 ans » !!!!). Quant aux acteurs académiques (rectorat, DDEN, IA ASH), fort du déni ministériel, les violences et la maltraitance à l’égard des agents AESH sont estimées comme acceptables voire normales ; la plainte apparaît comme sans fondement (type « ce n’est pas sérieux »,  « c’est juste pour s’amuser », « encore des AESH qui sont parano ».…), la situation est évaluée comme un conflit personnel entre 2 personnes (type « c’est d’ordre privé», « cela arrive que 2 personnes ne s’entendent pas») ou comme une chance (type « Si l’AESH n’est  pas content de son sort, qu’il aille se faire assisté en pointant au chomage« ).

Les conséquences des violences et maltraitances parmi les agents AESH

Trois types de conséquences négatives apparaissent pour les agents AESH.

La première est une détérioration de la santé physique et mentale :

  • Troubles émotionnels constatés : nervosité, sensibilité accrue, crises de larmes, de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être.
  • Troubles Intellectuels constatés : trouble de la concentration, oublis, erreurs, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions.
  • Troubles Physiques constatés : douleurs musculaires ou articulaires, trouble du sommeil, coliques, maux de tête, de dos, perturbation de l’appétit, sensation d’essoufflement, d’oppression.

Le second effet est l’émergence de conséquences économiques pour l’agent AESH.  90% de 140 000 agents AESH disposent ainsi d’une rémunération mensuelle moyenne de base de 850 € brut (740 € net). Du fait de multiples affectations en établissement scolaire, un accroissement des frais de déplacement (non remboursés) constitue une perte conséquente de revenu. Certains agents AESH n’envisagent pas un arrêt travail justifié pour cause de maladie (burn out) parce que l’absence génère une baisse de revenu. La perte de confiance liée au violences et maltraitances fait que certaines agents AESH ne sont plus capables de faire face à des responsables hiérarchiques, des chefs d’établissement scolaire, des collègues de travail (enseignants). Leur destruction psychologique est telle qu’ils vont au travail « la boule au ventre », qu’ils n’osent plus parler, ni faire valoir leurs expériences et leurs compétences.

La troisième conséquence est liée à la famille et à la vie sociale de l’agent AESH. Outre une rémunération fixée en dessous du seuil de pauvreté, la nouvelle circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relative au cadre de gestion des personnels AESH a instauré le planning temps de travail hebdomadaire à géométrie variable. L’exposition à des horaires de travail hebdomadaire incertains affectent la sphère privée de l’agent AESH comme ses relations avec sa famille et ses amis, ses loisirs, ses obligations familiales.

L’UNEAVS n’a que ce CRI

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30 commentaires pour Violences et maltraitances au quotidien des accompagnants d’élèves handicapés (AESH)

  1. MP dit :

    Mission parlementaire
    Appel à témoignages
    Assistantes maternelles, animateurs périscolaires, accompagnantes d’enfants en situation de handicap, auxiliaires de vie sociale : témoignez !

    J’ai décroché une mission d’information parlementaire sur les métiers du lien.

    Les « métiers du lien », qu’est-ce que c’est ?

    Les assistantes maternelles, les auxiliaires de vie sociale, les accompagnants d’enfants en situation de handicap, les animateurs périscolaires. Des métiers indispensables, donc, puisqu’ils s’occupent de ceux qui nous sont le plus précieux (les enfants, les aînés, les personnes dépendantes). Mais des métiers précarisés, mal payés, maltraités, avec un faible statut et de maigres revenus.

    Et une mission d’information parlementaire alors, c’est quoi ce machin ?

    Pendant plusieurs mois, missionné par l’Assemblée, je peux faire mon boulot de député-reporter : rencontrer des intellectuels, des autorités, des syndicalistes, mais aussi vous. Et rendre un rapport, avec dedans : bilan et perspectives, diagnostic et propositions.

    Bon ok, et donc ?

    Et donc, on a besoin de vous. Vous êtes les premières concernées, vous serez les premières entendues. On féminise exprès : vous êtes à 85% des femmes à exercer ces métiers du lien. Si vous êtes assistantes maternelles, animateurs périscolaires, accompagnants d’enfants et situation de handicap ou auxiliaires de vie sociale, envoyez-nous vos témoignages à l’adresse metiersdulien@ruffin-depute.fr. Laissez-nous aussi votre numéro de téléphone, votre commune et votre code postal, qu’on sache de quel coin vous venez. Merci !

    La présentation officielle :
    http://www2.assemblee-nationale.fr/15/commissions-permanentes/commission-des-affaires-economiques/missions-d-information/aides-a-la-personne/(block)/63731

  2. croce dit :

    philippe47 (Lot-et-Garonne)
    ————————————-

    Bonjour l’UNEAVS, une petite intervention de ma part en ce mois de Novembre très agité sur le terrain du social.

    Ce n’est pas la première fois que je m’exprime chez vous, et toujours pour la même chose : le mépris généralisé envers notre profession (qui n’est qu’une « mission » cae-cui pour les inscrits à pole emploi selon la haute autorité administrative). Je ne vais pas y aller par quatre chemins : quand allons-nous enfin nous faire entendre ? Quand cesserons-nous d’accepter la loi du silence envers nos conditions de travail / salaires, ainsi qu’un mépris à peine dissimulé envers les enfants en situation de handicap et leurs familles contraints d’accepter une école inclusive qui n’a absolument pas les moyens de ses ambitions ??! Des enfants handicapés obligés de suivre un enseignement pas du tout adapté à leurs difficultés (troubles cognitifs, troubles envahissants du développement, mémorisation, spatialisation, langage etc.), des aidants payés en dessous du seuil de pauvreté (nous sommes au smic et pourtant…), un vide intersidéral total dans les médias (avs c’est quoi ? Ah ouaip c’est le non d’une ceinture de relaxation non ?), un « semblant » d’équipe pédagogique AESH + Professeurs + Coordonateurs PIAL qui n’en porte que le nom, ou plutôt comment nous imposer une nouvelle forme d’organisation qui frôle l’esclavagisme forcé (plusieurs enfants à charge, déplacements multiples sans prise en compte des frais kilométriques / usure du véhicule, rupture brutale des contrats sans aucuns préavis, enseignant coordonnateur fixant le temps de travail et les lieux de travail des AESH de manière unilatérale etc.) Bref, la situation misérable des Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap est un véritable scandale !

    Et pourtant pas un mot sur nos salaires ? Nos conditions de travail ? Notre précarité ? l’obstination de l’état à refuser contre vents et marées de reconnaitre les aptitudes professionnelles des aidants en les titularisants, et ce par le biais du droit à la formation continue… C’est à peine croyable alors que nous sommes bientôt en 2020. Un individu privé de sa liberté, de son droit à la formation, et qui devient la propriété exploitable et négociable d’une autre personne ça s’appele : l’esclavagisme.

    Qu’attendons-nous pour nous faire entendre ?! Qu’attendons-nous pour expliquer aux parents que tout ceci n’est qu’une immense mascarade sur fond de restrictions budgétaires dont les premières victimes sont les enfants porteurs de handicaps ?! Il ne suffit plus d’exprimer notre désarroi sur des blogs quels que soient leur qualité, ni même d’envoyer des courriers à madame Sophie Cluzel qui se moque du monde. Il faut se joindre aux mouvements de grève généralisé sinon rien ne se fera : grève des magistrats, grève des soignants (infirmières, aide-soignantes, urgentistes, docteurs etc.), pompiers, policiers, professeurs des écoles… et AVS / AESH bientôt je l’espère.

    Sans ce courage parfois nécessaire rien ni personne ne s’interessera jamais aux conditions de travail des AVS / AESH (et pourrait citer aussi les ATSEM et les animateurs pour enfants considérés à tort comme des « petits » jobs). Il s’agit de dénoncer des contrats qui maintiennent les aidants dans un niveau de pauvreté absolu. Qui peut encore accepter de travailler pour 700 euros / mois ? Avec des difficultés pour exercer une activité secondaire à cause d’une quotité de service bien trop rigide ! Travailler uniquement le matin serait bien mieux qu’un emploi du temps calqué sur celui des enseignants (qui peuvent vivre de leurs salaires à la différence d’un AESH).

    Contacter d’urgence les médias est une nécessité absolu : Télé, Radios, journaux etc. pour enfin donner écho à nos revendications. C’est maintenant ou jamais. Monsieur le Président Macron à promis d’améliorer nos conditions de travail il y a deux ans déjà… hélas c’est que du blabla.

  3. Bonjour .j’étais aesh en 2018-2019 j’ai subi un harcelement moral suite a mon opposition aux violences physiques et morales faites par l’équipe scolaire aux enfants handicapés.je pouvais pas finir l’année suite à ma dépression mon medecin m’à arrêté du mois de mai jusqu’à la fin de l’année (juillet) ma responsable m’à promit un changement d’école pour cette année avec un nouveau contrat .le choc je reçois début septembre 2019 un contrat de 3ans pour la même école ! !Quand je me suis présenté la directrice m’a humilié en refusant de me laisser rentrer dans l’école et bien sûr ne voulant pas signer mon pv d’installation ! J’ai écris à la dsden et au ministère aucune réponses. A présent sans emploi ni ressources même pas inscrite au chomage car j’attendais un nouveau contrat .je me sens actuellement brisée, brimée,dimunie !comment obtenir réparation de mon préjudice moral ?je veux plus travailler !aidez moi svp quoi faire ?j’arrive pas à m’en sortir !j’ai des preuves pour les attaquer en justice mais j’ai peur vu leur solidarités et leurs pouvoirs qu’ils m’attaquent pour diffamation ? Merci de votre réponse

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « quoi faire ? »
      Vous disposez d’un contrat AESH en bonne et due forme, c.a.d. signé et par l’employeur et par vous même. Ce qui implique que, même en l’absence d’affectation ou refus d’instalation en poste AESH dans un établissement scolaire, votre employeur reste tenu de vous rémunérer depuis le début du contrat.
      Dans votre situatio présente, du fait du refus de l’établissement scolaire de votre affectation en poste AESH, votre employeur se doit vous désigner d’une nouvelle affectation, par une proposition d’avenant au contrat de travail.
      Si vous n’avez pas dispsoer de réunération depuis le début de votre contrat, vous êtes fondé à établir une réclamation pour retrad de versement de salaire -(consulter la page  » retard de paiement de salaire  » n cliquant ICI.

  4. Anne M... dit :

    Je suis AESH dans un collège depuis janvier 2018 et toujours en CUI, ou plutôt contrat PEC. Jusque fin décembre. La principale m’a proposé un poste nouveau dès début janvier : AESH référent et coordinateur du PIAL. Je me suis un peu renseignée sur Internet concernant ces fonctions, mais c’est flou. On me propose de travailler à temps complet, 60% à la gestion des autres AESH et 40% auprès des élèves. Tout ça pour le SMIC. Avec moins de congés, il est question que je fasse plus de semaines, comme le personnel administratif. J’entends autour de moi la colère de mes collègues AESH, je ne sais pas si ce poste est vraiment une promotion ! Pouvez-vous me dire qu’en est-il exactement de la fonction de référent ou de coordinateur ? Et de la répartition du temps de travail à temps complet sur 41 semaines ? Merci.

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « Pouvez-vous me dire qu’en est-il exactement de la fonction de référent ou de coordinateur ? » et  » Et de la répartition du temps de travail à temps complet sur 41 semaines ? »
      Disposer d’un CDD AESH pour un emploi AESH + AESH référent + coordinateur PIAL restera pour le moins ambigu.
      Mission AESH
      Un CDD AESH à temps plein (1607h) se doit en principe déboucher sur un planning temps de travail hebdomadaire décomposé ainsi
      -temps de travail hebdomadaire fixe obligatoire sur 36 semaines consacré à l’accompagnment d’élève : 39h11
      -temps de travail variable consacré à des activités coennexes, réunion et formation en lien avec activités AESH : Quota d’heures globales: 195h30

      Un CDD AESH à temps plein dont seul 40% (642h) est réservé à une mission AESN se devrait déboucher sur un un planning temps de travail hebdomadaire décomposé ainsi :*
      -temps de travail hebdomadaire fixe obligatoire sur 36 semaines consacré à l’accompagnment d’élève : (642/41=)15h30
      -temps de travail variable consacré à des activités coennexes, réunion et formation en lien avec activités AESH : Quota d’heures globales: 78h30

      Mission AESH référent
      le vade mecum PIAL (consultable en cliquant ICI) la définit vaguement ainsi
      . Ils ont pour mission d’apporter un appui aux AESH nouvellement nommés et un soutien aux AESH en difficulté. Cet AESH référent apporte son aide et accepte de mutualiser ses outils et sa pratique professionnelle. Il rassure, conseille et accompagne. Cet accompagnement peut se dérouler hors présence de l’élève (lors d’un entretien entre pairs avec ou sans la présence de l’enseignant) ou pendant le temps de classe, en présence de l’élève et de l’enseignant. Le pilote ou le coordonnateur du PIAL peut solliciter l’aide de l’AESH référent autant que de besoin.

      Dans la posture AESH référent, vous ne disposez pas d’autorité fonctionnelle. Vous avez un rôle strict de conseil de vos pairs AESH.

      Mission Coordonnateur PIAL
      le vade mecum PIAL (consultable en cliquant ICI) la définit ainsi
      En ce qui concerne le PIAL inter-degré, le coordonnateur du PIAL peut être choisi par l’IEN-CCPD et/ou le chef d’établissement.
      Il est donc chargé de coordonner et de moduler les emplois du temps des AESH en fonction des besoins d’accompagnement des élèves qui disposent d’une notification d’accompagnement humain. Le coordonnateur du PIAL peut modifier les emplois du temps des AESH au cours de l’année scolaire, en concertation avec l’équipe pédagogique, lorsque les besoins de l’élève évoluent pendant l’année scolaire (sorties scolaires sans nuitée, absence d’un élève, d’un enseignant ou d’un AESH du PIAL, périodes de formation en milieu professionnel, période d’examen…). Il peut être amené à modifier les emplois du temps des AESH de manière ponctuelle ou durable, en fonction des besoins Il prend également en compte les évolutions recommandées dans l’accompagnement humain par l’équipe de suivi de scolarisation lorsque les besoins de l’élève le nécessitent

      Dans la posture de coordonnateur PIAL, vous disposez d’un délégation d’autorité fonctionnelle sur vos pairs AESH.

      Ce sera compliqué de jongler entre 3 postures : une posture AESH, un posture de conseil (référent AESH) s’opposant à la posture autorité fonctionnelle (coordonnateur PIAL)
      Si 60% de votre CDD AESH (964h) est consacré à des fonctions conjointes AESH référent/coordonnateur PIAL, Il en résulterait qu’à votre planning temps de travail hebdomdaire mission AESH (15h30) sur 36 semaines se rajouterait un planning temps de travail hebdomadaire consacré à des missions (référent AESH + coordonnateur PIAL) sur 41 semaines à minima (964/41=23h30) et sur 45 semaines maxima (21h30).

      Nous vous confirmons : à notre sens, cela ne constitue nullement une promotion mais un méli-mélo de 3 postures professionnelles se télécospant avec un casse tête pour la constitution d’un planning horaire hebdomadaire où vous serez largement perdant.

  5. anadea2b dit :

    Bonjour,

    Je suis actuellement AESH co en CDI ( 11ème année).
    Suite à la circulaire de Juin 2019 sur le cadrage des AESH de nouveaux contrats ont été signés de 803 h sur 41 semaines.
    Notre quotité reste inchangée à savoir 50%.
    De plus notre temps d’accompagnement ( affectation que nous recevons en fin d’année) reste aussi inchangé …
    Ce qui fait que nous faisons depuis la rentrée 1 heure supplémentaire chaque semaine.
    Je tiens à préciser qu’en ce qui me concerne (nous sommes le 2/11) aucun avenant m’a été proposé.

    De mon propre chef; j’ai pris l’initiative de mettre mon temps d’accompagnement sur 19h35 ne supportant plus cette injustice et les réponses plus saugrenues les unes que les autres que j’ai pu avoir !

    En début d’année , nous devions remplir notre EDT:
    EDT que je n’ai toujours pas renvoyé car en attente de mon avenant .
    Avenant qui me permettrait de justifier mon temps d’accompagnement.
    Je viens de recevoir un énième mail auquel il me faudra répondre inéluctablement .
    Auriez vous des pistes de réponses à me proposer sachant qu’il est toujours hors de question que je fasse une heure supplémentaire ?

    En vous remerciant par avance .

    Cordialement

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « Auriez vous des pistes de réponses à me proposer sachant qu’il est toujours hors de question que je fasse une heure supplémentaire ? « 
      Oui. Il vous suffit d’établir vous mêmme votre emploi du temps en fonction des régles établis pas la nouvelle circulaire (EDT de 19h35), de la faire valider (signature) i par le chef d’établissement scolaire d’affectation et de la transmettre à votre employeur.
      Si votre chef d’établissement scolaire d’affectation refuse de valider votre EDT (par siganture), faites ni une ni deux en étant bref: prenez le entre les 2 yeux en lui signalant haut et fort vottre ras le bol d’être maltraité comme une potiche … informez lui que vous transmettez sans validation de sa part votre EDT à votre employeur en A/R. Suite de quoi, tournez lui le dos, envoyez votre courrier fissa et appliquez vos horaires de travail à raison de 19h35, pile poil. . Laissez mariner dans le jus chef d’établissement scolaire, collègues enseignants en adoptant le profil à ne pas prendre avec des pincettes pendant quelques jours (ni bonjour, ni bonsoir…).

      • Christine du 28 dit :

        bonjour
        Christine du 28

        Merci pour votre article , très intéressant. Le système mis en place est en effet très pervers. Je dirais que la cerise sur le gâteau pial sera , si cela se généralise, la mise en place des AESH référents, Ils seront collègues des autres AESH mais en même temps feront appliqués les directives des coordos…
        J’ai une question à vous poser.
        J’ai commencé l’année avant la signature de mon avenant pial ( cdi) à 28 heures 50 .
        En fait le chef d’établissement, sympa, a arrondi mes heures à effectuer à 28 , je suis dans un lycée.
        Puis à la mi septembre vient l’avenant à signer. Même quotité , 70 % mais en calculant cela fait 30 heures auprès de mes élèves. Par mail et à l’oral quand j ‘appelle , on me répond que je dois faire 29 heures !, mais sans aucune justification…..Après 2 semaines de résistance je signe cet avenant suite au chantage à la paye.
        A 70 % je devrais faire environ 27 h 30…
        J’avais donc décidé de continuer à faire 28 h , sachant que je fais 1/ 2 heure de trop par rapport a la circulaire mais 1 heure de moins par rapport à ce qu’on me dit et même 2 heures par rapport à mon avenant signé.
        Là j’ai reçu une feuille à remplir et renvoyer avec mon planning.
        J’ai l’impression d’être une resquilleuse alors qu’en réalité j’en fait plus que je ne devrais, cela me perturbe.
        Je n’ai pas envie de renvoyer mon planning, mais à votre avis, je fais quoi si on le réclame à corps et à cri ?
        Merci à vous.

        • briand0493 dit :

          Bonjour,
          En réponse à votre interrogation, « je fais quoi si on le réclame à corps et à cri ? »
          La proposition d’avenant porte sur la maintien d’un CDD à 70% d’un temps complet, ce qui correspond à 1125h rémunéré (rémunération inchangée).
          En application de la nouvelle circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relatif au Cadre de gestion des personnels AESH, votre temps de travail se doit être décomposé ainsi:
          -un temps de service hebdomadaire ‘fixe » obligatoire consacré à l’accompagnement d’élève sur 36 semaines : (1125/41=)27h30
          -une temps de service « variable » consacré à des activités connexes, réunions et particpation à des formations : quota d’heures de 137h
          Vous n’avez donc pas à établir un planning hebdomadaire temps de service consacré à l’accompagnement d’élève à hauteur de 29h mais à maxima de 27h30. N’en déplaise au service DDEN, via IA ASH.
          En accord avec votre chef d’établissement scolaire (validation par signature), transmettez simplement à votre employeur la feuille planning hebdomadaire temps de travail à hauteur de 28H (contre signé par vous même).
          Restez zen. Si votre employeur (DDEN via service IA ASH) réclame rectification planning hebdomadaire temps de travail à 29h, renvoyez copie de votre planning hebdomadaire fixé à 28h (avec mention écrite : en application de la circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relatif au Cadre de gestion des personnels AESH)
          Faites le autant de fois que c’est nécessaire. Cela pertubera sec votre employeur (DDEN via service IA ASH) la constance d’un AESH à respecter une circulaire.

      • anadea2b dit :

        Bonjour,

        Merci pour la rapidité de votre réponse.
        En ce qui concerne ma coordo ULIS, il n’y a pas vraiment de soucis car mon EDT est validé (19h30).

        Ma principale « crainte » est le retour de mail (EDT) que je dois faire à la DSDEN qui nous a laissée sur les anciens temps d’accompagnement (20h30).
        J’avais dans l’idée de justifier mon initiative par mon l’avenant ( circulaire, calculs qui correspondent ).
        Mais je ne l’ai toujours pas reçu à ce jour.

        Dois je continuer à faire la sourde oreille en ce qui concerne ce mail jusqu’à ce qu’enfin mon avenant me parvienne ?
        Sachant que le mail reçu est plutôt sur un ton impératif .

        Je sais pertinemment que je suis dans mon bon droit et voudrais le démontrer mais sans contrat je suis embêtée…
        Je tiens aussi à préciser qu’à ce jour, la politique de l’académie est toujours la même à savoir des contrats 50% d’un temps complet pour tous.
        Par ailleurs, je me suis procurée des contrats déjà signés afin de vérifier l’annualisation( 803h/41semaines).

        Auriez vous une solution à me proposer ?

        Cordialement.

        • briand0493 dit :

          Bonjour,
          En réponse à votre interrogation, « Dois je continuer à faire la sourde oreille en ce qui concerne ce mail jusqu’à ce qu’enfin mon avenant me parvienne ? »
          la difficulté dans la situation présente est que l’autorité hiérarchique de la principale du collège étant la DSDEN, cette dernière peut exiger de la principale que le planning horaire hebdomadaire soit conforme à ses directives. Et la principale se retrouvera effectivement en posture délicate: partager entre son devoir de loyauté envers son autorité hiérarchique et son devoir d’appliquer, faire respecter ves droits à un planning horaire hebdomadaire conforme à la circulaire.

          Alors, En accord ou pas avec votre principale (validation par signature), transmettez simplement à votre employeur DDEN à nouveau la feuille planning hebdomadaire temps de travail à hauteur de 1çH30 (contre signé par vous même).
          Restez poli face aux harcelements. Si votre employeur (DDEN via service IA ASH) s’obstine à réclamer rectification planning hebdomadaire temps de travail à hauteur exigée, renvoyez autant de fois copie de votre planning hebdomadaire fixé à 19h30 (avec mention écrite : conformité du contrat en application de la circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relatif au Cadre de gestion des personnels AESH + indication que la copie du mail + votre dite réponse a été transmisaux organisations syndicales).
          La DSDEN , mêmme si elle vous menace des foudres du licenciement, il lui sera difficile d’ebgager une procédure à votre encontre sur la seule base que vous avez respecté les attenfus de votre contrat de travail et non les ordres ilégaux de votre employeur.
          Faites le autant de fois que c’est nécessaire. Cela pertubera sec votre employeur (DSDEN via service IA ASH) la constance d’un AESH à respecter une circulaire.

  6. j.houria dit :

    AESH CO ULIS collège en CDI dans les Yvelines 78. J’ ai subi une double agression physique (élève ) et psychologique de la part de l intervenante avec qui je travaillais , harcèlement moral, manque de considération et injustice tout ceci pour 20h par semaine et 600 euros par mois. Depuis je suis en dépression sévère . Dites stop à l’humiliation et la maltraitance et réagissez les collègues après cela sera trop tard.

  7. Ginie26 dit :

    Bonjour de la Drôme (26). AESH en CDD du 5 nov 2018 au 31 août 2019, non renouvelée cette année, je reviens vers vous suite à mon message du 9 octobre dernier sur ce site (Rubrique Les questions qui fâchent) ; J’expliquais avoir reçu un courrier de mon collège employeur me demandant de reverser la somme de 55 € avant le 15 octobre, cette somme correspondant, selon le service paye, à un trop perçu sur salaire dont j’aurais bénéficié pour la période du 17 au 29 janvier 2019, correspondant à mon arrêt maladie pour bronchite.

    Le 12 octobre, Briando493 m’avait répondu que le courrier devait préciser l’indication précise de la nature de la rémunération versée à tort, ainsi que la référence aux textes et/ ou au fait générateur qui justifie la demande. Le seul fait indiqué est « congé maladie – sans traitement ». Il n’y a par ailleurs, pas d’autre indication et encore moins de texte de référence. Première question pour vous : Y a t-il possibilité sur ce site, que je vous envoie copie de mon courrier afin d’avoir votre avis le plus objectif possible ? Si oui, quelle est la marche à suivre ?

    Idem, vous expliquez qu’il vous faudrait consulter « de visu » mon bulletin de salaire du mois de janvier pour contrôle de la justesse de cet avis à payer… Idem, y a t-il moyen de vous faire passer ce document via ce site ? Ou éventuellement via une adresse mail ?

    Vous me conseillez de prendre avis auprès d’une organisation syndicale. Or, j’ai fait un mail après lecture de vos conseils… toujours pas de réponse ! Je me doute que le fait de ne pas avoir été renouvelée cette année ne joue pas en ma faveur, et que les syndicats ont sans doute fort à faire en ce début d’année, avec les AESH en poste, qui se posent de nombreuses questions. J’ai donc peur de passer à l’as, sans vouloir être trop pessimiste… C’est pourquoi je demande votre aide ici aujourd’hui.

    2 derniers points qui ont leur importance. J’ai reçu ce courrier le 4 octobre dernier, sans RAR, et à ce jour j’ai fait la sourde oreille… Je n’ai pour l’instant reçu aucune relance ; Chaque jour j’attends, soit un RAR, soit un écrit du Tribunal administratif m’obligeant à payer la somme due… rien pour l’instant, mais je ne suis pas dupe et je suis bien certaine qu’on ne m’aura pas oublié…

    Dernier point et non des moindres. Je cite votre réponse récente à une AESH : « Arguant de la signature de l’avenant, votre employeur s’estimera sans doute en droit de supprimer votre maigre indemnité compensatrice CSG qu’il se doit verser obligatoirement depuis janvier 2018. S’il accomplit cette suppression, il s’agira d’une extorsion de fond par la contrainte de signature à votre encontre, punie en France de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende ».

    Suite à cette lecture, je viens de vérifier tous mes bulletins de salaire, et il y a sur chacun, 2 lignes qui me posent question. L’une dit « C.S.G. non déductible », avec dans colonne « A déduire » 21,60 €… Et juste dessous il y a une ligne qui dit « C.S.G. déductible », avec dans colonne « A déduire » 61,20 €… Ma question pour vous, ces 2 lignes sont-elles légales, ou suis-je dans le cas que vous expliquez dans votre message que je viens de citer ? Car si oui, je me dis que je leur dois peut être 55 €, mais eux, combien me doivent-ils ?! Si embrouille il y a, que dois-je faire ? Car il est bien sûr hors de question de devoir payer 55 € à des gens coupables d’extorsion de fond durant 10 mois, durée de mon contrat ! Je vous remercie par avance de toute l’aide que vous pourrez m’apporter.
    P.S. : Je suis désolée, mais il ne m’a pas été possible d’écrire ce message dans la rubrique « Questions qui fâchent » car il n’y a plus de bouton « répondre » activé (Ni dans FAQ).

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « Y a t-il possibilité sur ce site, que je vous envoie copie de mon courrier afin d’avoir votre avis le plus objectif possible ? Si oui, quelle est la marche à suivre ? «  et suivante « y a t-il moyen de vous faire passer ce document via ce site ? » et suivante  » éventuellement via une adresse mail ? » et suivante  » prendre avis auprès d’une organisation syndicale. Or, j’ai fait un mail après lecture de vos conseils… toujours pas de réponse ! »
      Si nous vous avons invité à prendre avis auprès d’une organisation syndicale locale, c’est avant tout pour y rencontrer sur place un conseiller syndical, présenter votre dossier écrit (courrier; bulletin de salaire, arrêt maladie, feuilles sécu…autres..) en lien avec cet indu. Vous signalez déjà un fait justificatif apporté par votre employeur ( « congé maladie – sans traitement »). Cela indique qu’il existe une période de votre congé maladie dont vous ne pouviez disposer du plein traitement et c’est en examinant de vise sur pièces votre situation antérieure avant le congé maladie qu’il peut être confirmé ce fait ou non.
      Pour un membre de l’équipe UNEAVS, il n’est pas possible
      1-faute de temps et de disponibilité, de réceptionner des dossiers administratifs personnels de collègues pour en faire un contrôle et éventuellement, échanger pour avoir des précisions complémentaires sur telles ou telles aspects du dossier.
      2-par éthique : Si nous apprécions votre grande confiance à notre égard, nous ne pouvons pas raisonnablement effectuer ce contrôle par respect de votre vie professionnelle, privée et familiale er devoir strict de réserve.

      En réponse à votre interrogation, « ces 2 lignes sont-elles légales, ou suis-je dans le cas que vous expliquez dans votre message que je viens de citer ? « 
      Ces 2 lignes du bulletin de salaire « C.S.G. non déductible » et « « C.S.G. déductible » sont légales. Vous n’êtes pas dans la situation citée.

  8. Vgarou dit :

    Tout ce que nous dénoncions comme risque à venir sont en train de se produire… en pire…

    Pour ma part après 11 ans je quitte mon poste, enfin j’essaie… depuis le 1er septembre je tente de me faire virer pour creer mon entreprise et jouer ma conference gesticulée sur le metier d’AESH… mais c’est pas encore gagné… le rectorat de Toulouse joue la montre.

    Peut etre cela vous intetesserai d ailleurs de recevoir mon temoignage à ce sujet ? Ou de venir voir ma conf ? Je la joue le 9 novembre pourcla premiere fois en public à coté de Nantes, à la salle du lapin vert de La Montagne, vous etes du coin non ?

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « Peut etre cela vous intetesserai d ailleurs de recevoir mon temoignage à ce sujet ? » et suivante » Ou de venir voir ma conf ? » et suivante « Je la joue le 9 novembre pourcla premiere fois en public à coté de Nantes, à la salle du lapin vert de La Montagne, vous etes du coin non ? »
      Le siège social de l’UNEAVS est à Nantes et nous nous ferons un palisir de transmettre à nos collègues Nantais et environ de faire part de votre conférence gesticulée. Faites nous parvenir le flyers à l’adresse suivante : UNCEVS (arobase) yahoo.fr

  9. Muriel Parolini dit :

    C’est tellement triste de lire ça et de sa oir que cela est vrai ..depuis 2008 que je fais ce métier toujours avec plaisir même si l’on est pas trop paye mais d’année en annee ,on s’épuise a force de non reconnaissance de voir nos situations de dégrader ..nos salaires stagner, .avec le pial on a eu un ‘chef’ encore au dessus qui pour mon cas a été dépassé par ça..j’ai refuser de m’occuper de 5 enfants sur 20 h heureusement l’école entière a réagis avec moi ..sinon qu’aurais je fais ? Mais je ‘ai plus envie cette inclusion a outrance ,ces aesh en souffrances ..je ne veux qu’une chose arrêter ..car je suis fatiguée ..merci a ceux qui combatte encore et encore …

  10. niniss25 dit :

    Bonsoir,
    Merci pour votre site. Je suis AESH dans le 39 et l’an prochain on nous annonce que tout passe en PIAL ! Je ne comprends pas trop ce que cela impliquera comme changement.
    – Ma résidence administrative sera-t-elle le siège du PIAL ou mon école d’affectation ? Si c’est le siège d PIAL ça génèrera des frais de déplacement si mon école d’affectation se trouve sur une autre commune, du coup c’est intéressant pour moi non?
    – Si l’on m’affecte sur une école très éloignée de mon école d’affectation mais qui se trouve au sein du PIAL aurai-je le droit de refuser le poste sans subir de licenciement ?
    Merci d’avance pour votre retour.
    J’ai essayé d’écrire ce commentaire sous l’article qui traite du lieu d’affectation mais je n’y suis pas parvenue. J’espère que vous pourrez répondre à mes questions.

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation,  » Ma résidence administrative sera-t-elle le siège du PIAL ou mon école d’affectation ? » et suivante  » Si c’est le siège d PIAL ça génèrera des frais de déplacement si mon école d’affectation se trouve sur une autre commune, du coup c’est intéressant pour moi non? »
      Pour comprendre connaissance de ce que devrait être le fonctionnement d’un PIAL, nous vous invitons à consulter la page suivante « Le pôle inclusif d’accompagnement localisé (Pial) » en cliquant ICI.
      Ensuite, pour comprendre l’exercice des fonctions AESH au sein d’un PIAL, nous vous invitons à consulter la page consacrée à « condition d’emploi (Fonctions et lieux d’exercice) » en cliquant ICI.
      Pour être succinct:
      Un PIAL regroupe plusieurs établissement scolaire dans lequel vous pouvez être amené à intervenir (affectation).
      Par résidence adminsitrative, il faut comprendre le territoire de la commune sur lequel se situe, à titre principal, le service où l’agent est affecté ». Et constitue une seule et même commune « toute commune et les communes limitrophes, desservies par des moyens de transports publics de voyageurs. ». Il faut simplement savoir que les frais de déplacement professionnel réalisés dans le territoire d’une résidence administrative ne sont janais prise en charge. Ce sera pour votre pomme.
      Il s’ensuit que par un contrat de travail, selon les nécessités de service, vous êtes susceptible d’être affecté dans un ou plusieurs établissements scolaires dépendant d’un PIAL sous autorité fonctionnelle d’un pilote désigné. Toujours par contrat de travail, il vous sera désigné votre residence administrative (commune) qui demeure celle du pilote PIAL (école, lycée,…).

      En réponse à votre interrogation, « Si l’on m’affecte sur une école très éloignée de mon école d’affectation mais qui se trouve au sein du PIAL aurai-je le droit de refuser le poste sans subir de licenciement ? »
      Si, en cours d’année, un pilote PIAL (ou coordonnateur-enseignant PIAL) souhaite modifier votre affectation en établissement scolaire, il ne peut vous l’imposer par lui même. Il se doit passer par votre employeur. Ce dernier doit alors respecter la procédure suivante
      « Modification d’un élément substantiel du contrat de travail
      Conformément à l’article 45-4 du décret du 17 janvier 1986 précité, en cas de transformation du besoin ou de l’emploi qui a justifié le recrutement de l’agent contractuel recruté pour un besoin permanent, l’administration peut proposer la modification d’un élément substantiel du contrat de travail tel que la quotité de temps de travail de l’agent, ou un changement de son lieu de travail.

      Lorsqu’une telle modification est envisagée, la proposition est adressée à l’agent par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette lettre informe l’agent qu’il dispose d’un mois à compter de sa réception pour faire connaître, le cas échéant, son acceptation.
      À défaut de réponse dans le délai d’un mois, l’agent est réputé avoir refusé la modification proposée conduisant à la rupture du contrat initial « 

      • niniss25 dit :

        Merci pour votre réponse mais je vous avoue être en souci pour l’an prochain car je suis actuellement sur 2 communes j’ai des frais de déplacement, je me demande si avec le système du PIAL j’y aurais encore droit. Je suis en milieu rural donc les écoles ne se trouvent pas dans les mêmes communes, si ma résidence administrative est dans la commune du collège du PIAL je serai donc toujours à l’extérieur de ma résidence administrative. La zone géographique du PIAL peut elle correspondre à la résidence administrative ? J’ai relu les articles que vous évoquez mais je ne trouve pas les réponses. Avec la mise en place des PIAL vais je perdre mes frais de déplacements si je suis sur 2 communes différentes ? Si je suis affectée à une école extérieure à la commune du coordonnateur PIAL aurais-je des frais de déplacement? Je m’excuse d’insister mais j’ai vraiment du mal à comprendre.

        • briand0493 dit :

          Bonjour,
          En réponse à votre interrogation, « La zone géographique du PIAL peut elle correspondre à la résidence administrative ? » et suivante « Avec la mise en place des PIAL vais je perdre mes frais de déplacements si je suis sur 2 communes différentes ? « 
          Indépendamment du PIAL (qu’il soit situé dans la commune de votre résidence adminstrative ou non)
          C’est Votre contrat de travail qui indiquera explicitement votre résidence administrative. Cette dernière est située sur une commune et au sens administratif, constitue une commune : la commune de la résidence administrative + les communes limitrophes et (et c’est impératif) desservies par des transports en commun. Ainsi une commune X peut être limitrophe de la commune Y de votre résidence administrative mais si X et Y ne sont pas reliées par des transports en commun (autobus, car, train..), alors la commune limitrophe X ne fait pas partie de la commune Y de votre résidence admisnitrative.
          Donc, pour que vous continuez à percevoir vos frais de déplacement entre les 2 communes, il ne faut pas qu’elles appartiennent à la commune de votre résidence administrative, autrement dit qu’elle ne soient pas reliés et desservies par des transports en commun.

        • niniss25 dit :

          Grand merci à vous !

  11. AESH 92 dit :

    Bonsoir
    Encore une fois merciiii de votre soutien sans faille !
    Une idée m’est venue en espérant qu’elle sera réalisable : que les organisations syndicales contactent directement les MDPH du département afin que ces dernières soient vigilantes et s’assurent dans un premier temps que les quotités sont respectées.Qu’il y a une aide humaine et non un robot méprisée,exploitée,humiliée auprès des enfants porteurs de handicaps .
    Donc faire remonter au MEN .

    Me concernant ,je vais en faire part à mon organisation syndicale, qui ne tente rien à rien et l’espoir fait vivre

    Courage à tous et merci encore aux bénévoles de ce site .

  12. Mat dit :

    La première est une détérioration de la santé physique et mentale :
    Troubles émotionnels constatés : nervosité, sensibilité accrue, crises de larmes, de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être.
    J ai été dans le cas cité ci-dessus :
    -1 mois et demi d arrêt maladie avec anxiolytiques
    Je ne dois reprendre le 7/11 mais je suis déterminée à ne pas me laisser faire !!!!
    En tout c est grave à vous que j ai pu me reconstruire et reprendre confiance en moi ….
    merci pour tout

  13. Ottaviano dit :

    Bonjour, je lis votre article et en parallèle j’écris ma lettre de motivation pour un poste d’AESH en Isère (38) … cela donne à réfléchir… merci pour toutes ces infos.

  14. Jaky dit :

    Bravo pour ces constats mis à la lumière. En ne respectant pas le statut des aesh, la société ne respecte pas le statut des enfants à besoin particulier. Et pour les conditions de travail qui se détériorent le pial devrait mieux être encadre par des professionnels formés avec une éthique. L’objectif selon les lois n’a pas qu’un but économique, le projet pour les élèves porteur de handicaps est pédagogique, éducatif, didactique. Non ? Sinon il y a usurpation.

  15. c7186 dit :

    Bonjour,
    J’ai reçu la semaine dernière un courrier m’indiquant de signer un contrat de 3 ans alors que j’ai passé mon entretien en MAI 2019 et que je suis AESH depuis 2015 et au moment de signer mon dernier renouvellement de contrat, on me dit que l’année prochaine, je serai en CDI, donc je suis surprise de recevoir ce courrier.
    Est ce que si ne le signe pas, le lycée employeur ne me renouvellera pas mon contrat pour le CDI.
    Et si je signe, est ce que après les 3 ans, le contrat est en CDI. Je voudrais savoir depuis cette année, je suis passé en temps incomplet : qu’est ce que c’est exactement? La rémunération est de combien normalement en sachant que je touche 723 net.
    Je voudrais savoir, sur le contrat de 3 ans, il y a beaucoup d’article mais il n’y a pas la liste des établissement où il y a les pials, cela veut-il dire que pour le moment certaines écoles n’ont pas de PIAL?
    Je souhaite savoir : Je suis en école maternelle, tout en surveillant l’enfant notifié, je vois un enfant qui s’assoit en haut de la rembarde du tobboggan donc je préviens la maîtresse, (en sachant que dans la cour il y a 1 maîtresse, 1 atsem, et 2 avs) concernant cet enfant et elle me répond: vous êtes 2 avs, vous pourriez m’aider et suite à cela, la Directrice nous dit : au lieu de rester assises, jetez donc un coup d’oeil aux autres enfants mais je lui réponds que nous devions nous occuper que des enfants notifiés et que si nous voulions rester assises nous en avons le droit, tout en surveillant l’enfant notifié, elle nous répond: vous pouvez rester assises rien qu’un peu, nous lui répondons : nous sommes libres de nos mouvements, et nous avons droit à 20 mn de pause pendant la cour, et elle n’a rien dit.
    Merci de nous dire si nous avons bien répondu ? Cordialement.

    • briand0493 dit :

      Bonjour,
      En réponse à votre interrogation, « Est ce que si ne le signe pas, le lycée employeur ne me renouvellera pas mon contrat pour le CDI. » et suivante« Et si je signe, est ce que après les 3 ans, le contrat est en CDI. « 
      Par circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 relative Cadre de gestion des personnels AESH, votre employeur EPLe est tenu de vous proposer un renouvellement de CDD AESH d’un durée minimale de 3 ans. Vous ne comptablisez pas 6 années sous CDD AESH pour pouvoir bénéféicier d’Un CDI AESH. Donc, il vous importe d’accepter la proposition de CDD AESH de…3 ans pour que, dès vous aurez comptablisé 6 années sous CDD AESh, la transformation sous CDI AESH s’effectuera d’office.

      En réponse à votre interrogation, « Merci de nous dire si nous avons bien répondu ? »
      vous avez répliqué avec pertinence et professionnalisme à cette enseignante. Cette dernièe a adopté une posture perverse en cherchant à établir une communication inadaptée avec vous type parent s’adressant à un enfant. En s’adressant à l’adulte qu’elle est (enseignante), vous avez répliqué intelligemment comme adulte professionnelle (AESH) rappelant explicitement vos devoirs (vigilance d’élèves notifiés MDPH mais nullement de surveillance d’élèves dans un cour de récréation) et vos droits (20 mn de pause obligatoire pour un temps de travail journalier de 6 heures). Cela s’appelle savoir remettre les pendules à l’heure d’une personne en mal de terrorisme mental. Elle survivra jusqu’ à sa prochaine tentative de terrorisme mental si cela l’enchante de vivre ainsi.

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